Il y a le sujet, son traitement écrit, la mélodie, les arrangements... mais aussi:
Il y a le chant!
Thomas nous la joue sobre, un peu comme Bourvil dans la Ballade Irlandaise:
Pas d'effets de voix, le texte suffit!
Et pourtant...!
Thomas Fersen se permet une fantaisie:
Sous
LES ronces et le lierre.
Quand j'ai entendu cette chanson pour la première fois, j'ai commencé par penser à un couac. Aurait il laissé passer cela? Aurait il composer un air hors de sa tessiture? Biens sur que non!
Il répète ce "truc" à chaque refrain, et je comprend:
Quand vous parlez avec des sanglots dans la voix, n'avez vous pas la voix qui déraille ainsi?
A l'intérieur d'une interprétation très retenue, il nous suggère quand même une intense émotion, par une astuce qui est (à ma connaissance) inédite. Bravo l'artiste.
C'est ainsi que Thomas est grand.
edit Palmita: à suivre:
ici